Collectif_

Nous ne nions pas la crise sanitaire,
nous renions la dérive autoritaire.

préambule

Nous ne nions ni la réalité d'une crise sanitaire ni la nécessité d'agir pour endiguer au mieux l'épidémie, nous incriminons la méthode et l'opportunisme de l'Etat face à cette crise.

Nous refusons les lois, décidées sans nous, qui nous privent de notre liberté de mouvement, de nous réunir, de nous organiser, de nous entraider.

Nous dénonçons le gouvernement qui déplace la responsabilité de la crise sanitaire sur les français-e-s (légèreté, manque de civisme, égoïsme, etc.) en occultant le fait qu'un des problèmes majeur est le manque criant de moyens de l'hôpital public, dû aux politiques successives de nos gouvernements (de même que pour tous les autres services publics).

Nous accusons le gouvernement de n'avoir rien organisé, alors même que la perspective d'une deuxième vague est brandie depuis le début du 1er confinement. 

Le chantier était immense et urgent et aurait pu se concrétiser par exemple par la mise en place de conseils citoyens, la formation accélérée de personnels hospitalier, la création ou réquisition de lieux d'hospitalisation temporaire, la création d'outils d'informations transparents et accessibles facilement, l'organisation d'un groupe de veille sanitaire composé de citoyen-ne-s, médecins, scientifiques, psychologues, travailleur-se-s, personnels de santé, artistes, etc...)

Nous condamnons ce gouvernement qui nous infantilise, nous instrumentalise, nous divise, nous tient à distance et en profite pour voter des lois de plus en plus liberticides.

Nous constatons que la gestion calamiteuse de cette crise facilite, voire encourage, de manière préoccupante les idées d'extrême droite. De fait, il est urgent et indispensable de ne pas laisser le champs libre à ces propagandes dangereuses.

Le projet de société qui se cache derrière cette pensée grandissante n’est autre qu’un projet autoritaire et liberticide. 

Nous nous méfions autant de l'information gouvernementale que de la présumée information « alternative » ou dite de « ré-information ».

Nous ne sommes pas dans la logique « anti-masque ». Nous ne cherchons pas de boucs émissaires. Nous voulons dénoncer les politiques socialement désastreuses (environnement, droit du travail, droit au logement, services publics, sécurité sociale, retraite, santé, culture, éducation, stigmatisation et discrimination d’une certaine partie de la population liée à l’Islam ou aux quartier populaires, condamnation des militant-es anti-racistes, etc ...).

Nous rejetons l'état d'urgence permanent, les injonctions à la guerre civile ou autre « chasse aux sorcières » .

Nous affirmons qu’il est possible de combattre la tyrannie gouvernementale par l’auto-organisation, l’éducation populaire et la solidarité.

Ne pas réagir revient à accepter, voire à encourager la politique dévastatrice du gouvernement et à laisser la voix de l'opposition à l'extrême droite et à ses propagandistes. 

ressources

Petit livret (non exhaustif) des médias

Savoir d'où l'information provient est un droit. En ces temps de circulation de fausses informations, nous tentons un début d'inventaire.

TRACTS

Communiqués des différentes actions organisées.

Rendez-vous

Prochaine manif :
Aubenas le 4 février - Agora (place de la poste).
Plus d'infos très vite.

Préambule

Texte initial, à l'origine de nos actions.

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